Vers Pâques 2025
Prière du mardi soir à Mousty
C’est le Mardi avant le début du carême, et comme c’est le premier mardi du mois, nous sommes quelques-uns réunis vers 20h, à l’église pour un moment d’adoration.
Sur le pavement devant l’autel, une décoration a été préparée par Martine pour illustrer les étapes qu’avec les paroissiens nous allons parcourir pour atteindre la fête de Pâques. Les étapes de notre chemin.
Le dernier chant animé par Henri et la bénédiction mettent fin, à ce moment d’intériorité.

Il y a encore un hibou !
Animée par une grande joie, Martine s’approche alors de moi et me glisse à l’oreille : « Il y a encore un autre hibou au-dessus de l’autel de St-Joseph. »
En me plaçant dans la nef latérale, je le vois. Étonnement, je n’en avais rien vu lors de la première découverte. Regard bloqué sur le bas des colonnes (Cf. « le volatile de décembre »), je n’avais pas levé les yeux.
Spontanément, Martine en se levant dimanche à l’occasion de la Messe l’avait vu, lui qui était caché depuis tant de générations et que personne avant n’avait mis en valeur.
Symbole oublié depuis 1660, attendait un regard contemporain. Comme une nouvelle parenthèse qui s’ouvre pour nous enseigner une fois encore.
La providence est à ses côtés cette fois, pour la remercier de son implication dans la paroisse comme sacristine, pour les décors qu’elle construit régulièrement avec application.
Regard tourné vers la crucifixion et résurrection
Nous avions déjà fait un premier apprentissage du symbole que le bas-relief nous avait proposé pour la fête de Noël, la naissance du Christ et la providence nous mettait devant les yeux, une deuxième lettre cachée sur cet autel, cette fois pour l’attention à la route vers sa crucifixion et sa résurrection.
Comme un trésor enfoui, en 1660 par le compagnon bâtisseur, de l’autel latéral qui a sculpté la décoration et qui a peint d’une couleur dorée, certains détails pour souligner son message.
Cette fois, celui-ci nous était livré, plus de 300 ans après sa construction, au début de ce nouveau chemin vers Pâques
Pour conforter l’idée que par la prière, notre présence à l’église, nous sortons de nos obscurités, de notre marasme grâce à la présence indicible, de Jésus à nos côtés.
Une nouvelle synchronicité apportée aux paroissiens présents, à la paroisse quand ils se rassemblent dans l’église, en vue de préparer les étapes du parcours de foi.
Pèlerins d’espérance, en chemin.
Chemin qui s’éclaire par cette découverte faite par Martine. Sans doute faut-il un premier décodage pour avoir la clé.
Mais cette figure qui nous relie à tout ceux qui ont fréquenté cette église, Martine et moi vous la partageons. A vous d’en faire la découverte pour mieux voir la lumière.
Qu’attendre de plus fort que ce signe pour nous encourager à un parcours profond et fructueux de ce chemin d’espérance ?

Une nouvelle surprise
Après quelques jours, de nouveaux regards posés sur l’autel par Martine, surprise à nouveau, il n’y a pas qu’au-dessus que l’oiseau, qui voit la nuit, apparait. Plus bas une autre image, moins réaliste sans doute insiste, reste dans le thème développé, mais de manière accessoire. On pourrait y voir l’écho du symbole évoqué qui répète le message pour nous inviter à chercher dans l’indicible, dans la fréquentation des lieux de prière, dans la lecture des textes et ici dans cette église aussi dans le décor, une présence mystérieuse.

André Boxus