Fêtes en juillet
Quelques fêtes que l’équipe rédactrice du Lien a mis en exergue :
9 juillet – Saints martyrs de Gorcum (fêtés en Belgique)
Dans la petite ville de Gorcum, aujourd’hui Gorinchem en Province de Hollande Méridionale, en juin 1572, les troupes espagnoles se replient et les “Gueux de mer”, protestants partisans du Prince d’Orange, viennent encercler la ville. Ils sont réputés pour leur haine des catholiques, leur violence et leurs atrocités. (Quelques semaines plus tard, le 24 août, aura lieu le massacre de St Barthelemy à Paris).
Quand la forteresse tombe aux mains de Marin Brandt et de sa troupe, ils sont 19 prêtres, religieux ou laïcs à être aussitôt faits prisonniers et condamnés à mort pour leur fidélité au pape, leur foi en la Présence réelle, leur dévotion à la Vierge Marie.
Dans la prison ils seront atrocement torturés par la soldatesque pendant 10 jours et 10 nuits. Finalement ils sont transférés par bateau à La Brille au quartier général des Gueux. Le Comte Guillaume de La Marck, supérieur des Gueux, tente sans succès de les faire apostasier.
Malgré les pétitions et les multiples interventions des habitants de Gorcum qui veulent les faire libérer, et bravant l’ordre de Guillaume d’Orange lui-même de les épargner, de La Marck ordonne de les exécuter. Ils sont conduits hors de la ville, dans les ruines d’un couvent de chanoine de St Augustin, où deux grandes poutres serviront de potence collective.
C’est la nuit du 9 juillet, leur supplice durera jusqu’au lever du soleil. Et finalement leurs cadavres sont jetés en 2 fosses communes. Ils étaient âgés de 23 à 90 ans.
En 1615, des catholiques se rendent sur le lieu pour récupérer des reliques en vue d’une enquête sur leur martyr. Un témoin raconte “ la fosse est entièrement recouverte d’une multitude de petites fleurs blanches d’une rare beauté qui répandent un parfum délicieux. Saisis de stupeur, les pèlerins qui se pressaient toujours plus nombreux se mettent à cueillir ces fleurs miraculeuses à foison ; mais au lieu de disparaître, elles fleurissent de plus belle, croissant et multipliant sur la tombe”.
On leur attribue 32 miracles de guérison. Ils sont canonisés le 29 juin 1867.
Les reliques ramenées à Bruxelles par le père André de Soto se trouvent dans une précieuse châsse en l’église St Nicolas (entre la Bourse et la Grand Place). Un des martyrs, François de Roye, le plus jeune, était originaire de Bruxelles.
16 juillet – Notre Dame du Mont Carmel
Au XIII siècle, des hommes, comme le prophète Elie, brûlant de zèle pour le Dieu vivant, s’établissent au Mont Carmel pour y mener une vie érémitique. Ensuite ils se groupent sous une Règle commune. C’est l’origine de l’Ordre du Carmel, placé sous la protection de Notre-Dame.
Aujourd’hui encore, au cœur de la forêt de Chimay, une fraternité de quatre Petites Sœurs demeure en ermitage, dans le silence et la solitude, sous le regard de Dieu.
Elles vivent sous une même Règle, dans l’Esprit d’Elie le prophète et de Saint Jean de la Croix sous le patronage de Notre-Dame du Désert.
Les Petites Sœurs partagent volontiers, dans un grand dépouillement, cet espace exceptionnel de silence et de solitude avec toute personne désireuse de vivre un temps de retraite, loin du bruit et de l’agitation.
On rêve parfois de se « déconnecter » …, de libérer du temps pour prier, lire, se retrouver soi-même, ou faire le point.
Mais aller où…sans que ce ne soit trop loin, sans être trop isolé… ?
Parfois, le temps passe, on ne se décide pas, cependant le désir demeure…
Une bonne adresse pour réaliser votre rêve :
Fraternité Notre Dame du Désert
Rue de la Fagne,33A
6460 Chimay
060/41 16 25
Te Deum le 21 juillet
Cet hymne dont le nom complet est Te Deum laudamus – Dieu, nous te louons – est chanté lors des jours de fête. En Belgique, il est célébré deux fois : le jour de la fête nationale, le 21 Juillet et le jour de la fête du Roi, le 15 Novembre.
C’est un chant de célébration, une louange à Dieu.
Cette louange marque le grand départ des festivités nationales. Il s’agit d’un office religieux principalement chanté, visant à rendre hommage à Dieu. « C’est une cérémonie à caractère religieux qui, après le concile Vatican II, a revêtu un caractère plus œcuménique. Le Te Deum du 21 juillet est organisé par le gouvernement fédéral et en particulier par la ministre de l’intérieur dans le cadre de l’ensemble des festivités de la fête nationale », explique Vincent Dujardin, professeur d’histoire contemporaine à l’UCLouvain.*
Il est célébré principalement à la Cathédrale St-Michel à Bruxelles et aussi dans différentes églises du pays en présence souvent d’autorités civiles.
Dans notre paroisse, celui-ci sera chanté à St-Remy et suivi de la Brabançonne au cours de l’Eucharistie du dimanche à 10h30.
Dans cet esprit de louange, pour notre pays, son Roi, sa liberté n’hésitons pas à témoigner par notre présence de nos valeurs religieuses et civiles
https://www.rtbf.be/article/fete-nationale-qu-est-ce-que-le-te-deum-du-21-juillet-11230044